41 vautours : La meute

41 vautours : La meute de Céline Tanguy  aux Éditions Les Indés 

 » – Alors, c’est quoi ? demanda Dean à l’agent en faction en montrant sa plaque. 

L’homme grimaça.

– Un truc moche. Un gosse. On l’a retrouvé là-bas, dit-il en désignant le bord du quai.

– Comme … comme l’autre ? 

Le policier hocha la tête. 

–  Ouais. C’est ce que vos collègues ont dit, en tout cas. « 

En septembre à New York, la ville s’habille de ses couleurs d’automne et les feuilles tombent et se meurent, tout comme les gens. Quelques jours séparent la découverte de plusieurs corps suppliciés.  D’abord des enfants, puis une femme, qui se sont échoués sur les rives de l’Hudson.

Amber Wilson, du NYPD se voit confier l’enquête, elle sera épaulée par Neil et Squirrel, deux agents redoutables du FBI.

 » – Vous avez du nouveau ? 

– L’enquête suit son cours, madame Ramirez, répondit Dean, un peu agacé. 

–  Ouais. C’est toujours ce qu’ils disent, à la télé quand les flics savent rien. « 

L’enquête ne fait que commencer et déjà une foule de questions s’imposent. Les énigmes s’enchaînent et va pas falloir traîner pour les résoudre.

 » Il y avait un loup quelque part. Ou toute une meute.  » 

La chasse est ouverte, et nul besoin de permis particulier pour s’attaquer à ce genre de déséquilibré. La meute suit les indices, aussi enragée que la proie qu’ils poursuivent.

 » Que des emmerdes. Ça ne promettait que des emmerdes.  » 

Je rejoins la plume Fast and Furious de Céline Tanguy pour un nouveau volet de 41 vautours. Je retrouve son style concis, furieux, qui t’emmène d’une scène à l’autre à travers des chapitres courts, sans détour, qui va direct à l’essentiel. Pas de temps mort, pas de temps perdu, comme pour toute enquête, faut avancer et pas traîner. C’est du non-stop, faut pas oublier que nous sommes dans la ville qui ne dort jamais, alors on s’adapte et on s’incruste dans la meute. On traque le tueur via cette histoire très visuelle au coté de cette équipe non démunie d’humanité mais plutôt enragée. Une équipe de choc qui sera mise à rude épreuve une fois encore. 

Dans ce roman à tiroirs (si je puis me permettre), il faudra accepter que certains restent fermés et que d’autres s’entrouvrent légèrement. Une enquête principale qui dévoile au détour de l’histoire certains points importants sur les personnages récurrents qui les rendent davantage attachants et laisse entrevoir un aperçu pour les prochains épisodes. Un  peu comme certaine série policière que l’on a hâte de retrouver pour connaître la suite.

Sans étalage inutile de violence, ce récit cinématographique m’a embarqué pour un marathon new yorkais à la hauteur de mes attentes, une course poursuite à cent à l’heure pour capturer un loup qui mérite de finir derrière les barreaux.

Après 48 h avant Noël, (Ma chronique ICI) j’ai suivi  La meute  et j’attends désormais avec impatience : La suite…  

Je remercie Céline pour cette attention délicate et pour ce récit déchainé qui m’a enflammé. 

 

 » 41 Vautours – 48H avant Noël « 

41 Vautours – 48H avant Noël de Céline Tanguy aux Éditions Les Indés

 

 » Il y a un temps pour tout et un moment pour toute chose  » 

 

48H avant Noël un homme est retrouvé, criblé de balles dans le Bronx. Cet homme est un agent du FBI. Juste avant les fêtes c’est pas génial pour les enquêteurs, leurs congés risquent de passer à la trappe. Il va quand même bien falloir découvrir qui veut la peau de Neil Mulhand. Amber Wilson sa compagne, lieutenant de police ne va rien lâcher même si pour cela, elle va devoir se frotter au FBI et à la CIA. Mais est-ce bien raisonnable ?

 

 » Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libre.

    Conneries ! « 

La vérité est ailleurs comme disait Socrate et Chris Carter. Et pour la découvrir il vous suffit de lire cette enquête débridée.

Tu vois l’ambulance sur la couv’, tu tournes les premières pages et direct tu te retrouves embarqué pour une virée en enfer toute sirène hurlante dans une course contre la montre, contre la mort. Pas de pause café/donuts, pas de temps perdu, tu files et les pages défilent, tu reprendras ton souffle à la dernière page. Te voilà prévenu.

 

Un rythme d’enfer, une plume endiablée, un scénario accrocheur digne des bonnes séries américaines, des personnages bien campés, tout est là pour satisfaire les amateurs de bon polar atypique avec une fin qui laisse présager une suite. Et c’est tant mieux, ça veut dire qu’on va la retrouver la plume de Céline Tanguy.

Une plume « Fast and Furious » (Rapide et furieuse), une bien belle découverte.

 

Céline Tanguy est née en 1974. Elle a toujours écrit, pour essayer de retranscrire les émotions qui lui échappent en temps réel et que la distance de l’écriture permet finalement de s’approprier.  Elle écrit en marchant sur son tapis de course, grâce à une tablette adaptée et à son ordinateur portable installé à la bonne hauteur. C’est probablement ce qui donne à ses romans un tel rythme et une telle énergie. Ça, et un sens de l’intrigue incroyable. Sans oublier le talent qui fait d’elle l’un des maîtres du genre. Elle aime les USA d’où le lieu de ses intrigues. C’est à la fois personnel et un peu stratégique: l’immensité du territoire, ses spécificités politiques et culturelles sont un terrain d’exploitation qu’elle trouve passionnant.

La suite de 48H est déjà écrite ( Mais que fait l’éditeur ? ) Le cinquième est en cours.

Un conseil, foncez lire ce premier et croisez les doigts avec moi pour que la suite vienne assez vite.

Je remercie Agnès pour ce cadeau et cette belle découverte.