Dans les brumes de Capelans

Pour vous présenter Les brumes de Capelans, j’ai décidé de vous laisser dans le brouillard, car malgré le retour du capitaine Coste, tout reste un secret d’état. Et puis suis pas une indic, pas question de jouer la balance.

“ Les brumes vont se lever et bientôt, elles avaleront l’archipel pour de longues semaines. Entre le poudrin de l’hiver et les brimes, même le climat essaie de cacher Sait-Pierre. À croire que l’île est si belle qu’il faudrait la garder secrète. ”

C’est vrai quoi, vous ne voudriez quand même pas que je divulgue l’histoire en vous révélant quelques indices ? Ce serait ne point respecter le travail de l’auteur qui a réussi de mains de maître le retour du capitaine qu’on adore même s’il est plus cabossé, qu’une voiture de course sortant d’un stock-car.

Coste est donc de retour et même s’il on lui impose plus ou moins une nouvelle mission, c’est toujours avec le même entrain qu’il va tenter de la réussir. Ça va pas être simple mais aussi tordue soit-elle, cette nouvelle affaire doit être résolue. Notre « peseur d’âmes » a du boulot, il n’est pas en vacances.

Quatre-vingt quinze pour-cent de ce qui se raconte ici est vraie, comme à son habitude, Olivier Norek n’y va pas par quatre chemins pour nous mettre face à la réalité des faits, même si cela peut paraître hallucinant voir même effrayant. Il est fort possible qu’il mette en rogne les hautes sphères, mais pour une fois on ne mène pas en bateau c’est appréciable.

Et n’en déplaise aux auteurs qui se plaignent : « Encore un flic qui se met à l’écriture, il ne peut pas s’en tenir à son boulot ! » ( entendu, véridique à 100%) Olivier Norek au moins sait de quoi il parle, et nous offre un nouveau polar rondement bien mené avec un final bluffant.

Une fois que les brumes de Capelans se lèvent, la vérité se révèle et nous laisse presque sans voix.

Autant vous dire que le spectacle vaut le détour.

Et pour ceux qui n’auraient pas lu la trilogie du 93, vous pourrez toujours vous rattraper, car même si celui-ci se présente comme une suite, loin de Paris il offre à lui seul une aventure pleine de suspens et de mystère et peut tout à fait se lire sans rien connaître du passé de Coste, pour les autres, l’aventure continue ENFIN, alors on ne boude pas son plaisir.

Pour info :

Engagé dans l’humanitaire durant la guerre en ex-Yougoslavie, puis capitaine de police à la section Enquête et Recherche de la police judiciaire du 93 pendant dix-huit ans, Olivier Norek est l’auteur de la trilogie du capitaine Coste (Code 93, Territoires et Surtensions) et du bouleversant roman social Entre deux mondes, largement salués par la critique, lauréats de nombreux prix littéraires et traduits dans près de dix pays. Avec Surface (Prix Maison de la Presse, Prix Relay, Prix Babelio-Polar et Prix de l’Embouchure), il nous entraîne dans une enquête aussi déroutante que dangereuse. Un retour aux sources du polar, brutal, terriblement humain, et un suspense à couper le souffle. Tous ses ouvrages ont paru chez Michel Lafon et sont repris chez Pocket.

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