Beautiful Boy de Tom Barbash aux Éditions Albin Michel
Traduit de l’américain par Hélène Fournier

“ Le Dakota Building, où nous avions emménagé quand j’avais quatre ans, est l’un des immeubles les plus connus au monde. […] La liste des habitants de cet immeuble et des invités qui y ont défilé est le Who’s Who d’un siècle de culture américaine. Le Dakota aurait dû figurer au beau milieu de cette vieille couverture du New Yorker qui représente une petite partie de Manhattan entourée de minuscules points symbolisant le reste du monde, car c’est l’image qu’on avait de lui quand j’étais petit. ”

New-York 1980. À l’angle de la 72 éme rue, face à Central Park, le Dakota Building domine depuis une centaine d’années. C’est dans ce lieu mythique que vit le jeune Anton Winter avec sa famille.
Il est de retour d’une mission humanitaire en Afrique et espère bien se refaire une santé auprès des siens.
“ Je me suis senti chanceux d’avoir eu une enfance relativement ordinaire, bien qu’extraordinaire. Je n’avais pas été enlevé par un de mes parents, et aucun des deux ne s’était fait renverser par un flic ivre, du moins pas encore.
Notre période d’infortune, c’est maintenant que nous la traversions. ”
Son père, Buddy, fait également une pause, après avoir été sous les projecteurs en tant qu’animateur de télévision. Il se remet doucement d’une dépression nerveuse et espère que son fils l’aidera à relancer sa carrière.

Quand à sa mère, ex- mannequin elle se consacre à la campagne de Ted Kennedy.
Sans oublier l’illustre John Lennon un des ses voisins dont il se rapproche sans pour autant profiter de sa notoriété. Une belle amitié s’installe entre eux qui sera hélas écourtée par Mark David Chapman qui fera couler beaucoup d’encre après avoir fait couler le sang au pied du Dakota Building.

Ce que j’en dis :
Tom Barbash nous offre une errance New-Yorkaise de toute beauté en nous transportant dans les années 80 au sein du Mythique Dakota Building en compagnie de la famille Winter.
Anton très proche de son père lui apporte son soutien mais avec une folle envie de s’affirmer et de prendre enfin son envol.
L’auteur pose un regard avisé sur cette famille qui a connu la célébrité dans cette ville en pleine mutation, permettant même à John Lennon de s’illustrer une dernière fois, à travers ses moments d’amitié avec le jeune Anton, qui ne l’oubliera jamais.
La violence rôde dans les rues de New-York sans pour autant mettre fin aux rêves qui hantent de nombreux américains.
Tom Barbash est l’image de sa ville, après son magnifique recueil de nouvelles , il prends de la hauteur avec ce superbe roman et grimpe sur les podiums littéraires en route vers le succès.
Une belle plume américaine, qui ravira tous les amoureux de New-York.

Pour info :

Diplômé de Stanford et de l’université de l’Iowa, Tom Barbash s’est fait connaître en France en 2015 avec un recueil de nouvelles, Les Lumières de Central Park, largement salué par la presse.
Il vit aujourd’hui en Californie et enseigne la littérature au California College of Arts.
Je remercie les Éditions Albin Michel pour cette balade new-yorkaise pleine de nostalgie.
Un immense merci pour votre enthousiasme et votre soutien !
Très chaleureusement,
Hélène Fournier, Traductrice de Tom Barbash
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Et je vous remercie également car grâce à votre travail je découvre de merveilleux romans ♥️
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