The cry d’ Helen Fitzgerald aux Éditions les Arènes / Équinox
Traduit de l’anglais par Alexandre Civico
” La faute à la sécurité de l’aéroport.
Si elle n’avait pas eu à acheter ces deux petits flacons transparents de cent millilitres chez Boots, si elle n’avait pas eu à transvaser les médicaments, agenouillée devant la librairie WH Smith, si elle n’avait pas eu à faire la queue une heure de plus devant la sécurité, seins douloureux… Si elle n’avait rien eu à faire de tout ça, son bébé serait encore auprès d’elle. “
Le vol depuis Glasgow jusqu’à Melbourne fut un véritable cauchemar pour Johanna et Noah, son jeune bébé de 9 mois. Malgré tout elle était loin d’imaginer qu’ils allaient être séparés à jamais l’un de l’autre.
Alistair son compagnon, le père de Noah, prends les choses en main, mais rien n’empêchera Johanna de plonger dans une terrible dépression au bord de la folie.
Le scénario mis en place par Alistair ne fait que la culpabiliser davantage et l’entraîne jour après jour au plus profond de l’abîme.
Mais que s’est-il réellement passé au cours de ce vol ?
Connaît on vraiment ceux qui partagent notre vie ?
Ce que j’en dis :
Comme dans quasiment 80 % de mes lectures, j’ai commencé celle-ci à l’aveugle, sans rien lire sur ce roman au préalable, pas même la quatrième de couverture pour garder un maximum de suspens et de surprises, je ne vous en dirai donc pas plus sur le synopsis et même beaucoup moins que la présentation au dos du livre.
Mais une chose est sûre, une fois que vous commencerez ce thriller psychologique de haut-vol, absolument machiavélique, tout comme moi, vous ne pourrez plus le quitter avant de le terminer, autant vous prévenir pour éviter toute frustration et donc prévoir une belle plage de lecture.
Car si dès le départ vous allez vite découvrir le sort de cet enfant, vous n’en demeurerez pas moins intrigué. Tout comme les personnages, vous vous retrouverez piégé, le cœur brisé, cherchant désespérément une once d’empathie pour Alistair ce pervers narcissique et un brin de compassion pour cette mère désespérée qu’on semble vouloir mettre au pilori.
Helen Fitzgerald va mettre vos nerfs à rude épreuve en vous entraînant au cœur d’une histoire perverse où la manipulation est reine, et où le chemin de la rédemption ne sera possible qu’en prenant des chemins de traverse aux allures diaboliques.
Pas étonnant que ce roman qui a inspiré une série de la BBC, devenue un véritable phénomène sur la chaîne fasse un carton.
C’est sidérant, complètement addictif, ça vient de paraître et c’est à mettre absolument dans ses lectures estivales.
Encore une belle entrée dans les Arènes d’Aurélien Masson.
Pour info :
Née en 1966 à Melbourne (Australie), Helen FitzGerald est autrice et scénariste.
Elle a travaillé dix ans comme assistante sociale pour la justice pénale puis auprès de délinquants sexuels en prison.
Elle vit aujourd’hui à Glasgow avec son mari et ses deux enfants.
Un grand merci aux éditions les arènes pour ce thriller étourdissant.
Tu sais utiliser les mots qui réveillent mon instinct de lectrice ! Je note !
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Super, tu verras, il est terrible 😉
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