Bleu blanc rouge de Lea Carpenter aux Éditions Gallmeister
Traduit de l’américain par Anatole Pons-Reumaux
” Ce qui arriva dans la boîte aux lettres d’Anna après la mort de son père, après l’enterrement et la lune de miel, avait l’air d’une énigme alors qu’il s’agissait d’un indice. Qui essayait de lui dire quelque chose. De le lui crier, pourrait-on dire. “
Anna était sur le point de se marier, lorsque son père meurt dans une avalanche en Suisse. Ayant toujours été très proche de lui, sa douleur est immense.
Quelques mois plus tard, pendant sa lune de miel dans le sud de la France, elle tombe par hasard sur un vieil ami de son père, un de ses anciens collègues qui semble vouloir lui révéler des informations étranges sur le passé.
À son retour à New-York, une clé usb l’attend dans sa boîte aux lettres. Il lui reste juste un court moment de plénitude avant que sa vie vole en éclat.
” Voici l’histoire de ton père, Anna. Tu as l’âge, maintenant. “
Ce que j’en dis :
Après avoir lu un commentaire de Kirkus Reviews sur la quatrième de couverture, je comprends mieux pourquoi je ressors de ce roman un peu déboussolée.
Ça ne fait aucun doute maintenant, les romans d’espionnage sont loin d’être mon univers de prédilection préféré.
En dehors de ce fait, il faut reconnaître que l’écriture de Lea Carpenter est remarquable, et on sent un long travail de recherche en amont afin d’être au plus juste pour nous révéler la face cachée de la CIA, et lever le voile sur certaines de ses fonctions.
À travers des personnages attachants, on remonte le fil de l’histoire de Noel, tout en suivant le jeune couple dans ses péripéties.
Une lecture qui s’avère exigeante mais qui m’a offert un final bluffant.
Même si l’histoire ne m’a pas entièrement conquise, j’ai vraiment apprécié la plume de Lea Carpenter que je retrouverai prochainement avec son premier roman Onze jours.
Pour info :
Lea Carpenter est née en 1972 dans le Delaware.
Diplômée de Princeton et de Harvard, elle a été éditrice du magazine de Francis Ford Coppola, Zoetrope.
Elle partage son temps d’écriture entre scénarios et œuvre romanesque. Onze jours est son premier roman, qu’elle a commencé à écrire après la mort de son père, espion dans l’Army Intelligence en Chine et en Birmanie pendant la Seconde Guerre mondiale.
Lea Carpenter vit à New-York.
Je remercie les éditions Gallmeister pour cette immersion au cœur de la CIA en compagnie d’une jeune femme touchante.
Pas dans les annales ^^
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On est bien d’accord.
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Je ne suis pas très espionnage non plus… En plus, on se doute que la face cachée de la CIA ne doit pas être reluisante du tout !
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