Hü de David Dolo
“ Ça suffit. Voilà. Il appuie, parce qu’il est à un cheveu de s’écrouler et que personne n’a envie de voir un bibendum dans son genre tomber sur soi entre deux stations. ”
Comme chaque matin, un homme se rend en train au boulot. Dix ans déjà qu’il effectue ce même trajet. Dix ans de trop peut-être. Il étouffe au milieu des passagers, et sentant un malaise arrivé, il stoppe le train et lui prend alors une irrésistible envie de descendre prendre l’air.
“ Il jette un dernier coup d’œil au train, à la porte ouverte du wagon dont il vient de s’extraire, timide, et croise quelques regards glacés ou amusés, un grand échevelé au sourire sans joie lui montre son majeur dressé. Francis détourne les yeux. Sale type. Il pense à son objectif, le bureau, et fait son premier pas quand la double porte par laquelle il est descendu se referme dans un fracas qui le fait sursauter.
« Zut » ”
Le train parti, il se retrouve seul au monde à errer le long de la voie ferrée. Un étrange paysage de désolation s’offre à lui.
“ Où sont les villes, où sont les gens ? ”
Jusqu’au moment où il s’endort épuisé à force de marcher et de chercher âme qui vive.
Une surprise l’attend à son réveil. Il a de la compagnie, mais loin d’être celle qui l’espérait…
Ce que j’en dis :
Que ne fut pas ma surprise quand ce livre est arrivé entre mes mains. Je me suis bien fait HÜ. Bon d’accord elle était facile mais j’en avais trop envie.
Pourtant la couverture et le pitch proposé par Masse Critique Babelio étaient attirants mais à l’arrivée, j’étais loin d’imaginer une aussi grosse déception.
Tout d’abord le roman n’a pas d’éditeur, au sens propre du terme. Ce livre est édité par une plateforme que je boycotte par solidarité pour toutes les librairies qui tentent de survivre. Son nom est bien caché entre ses pages non numérotées, seulement chapitrées, donc pas facile à trouver. Tout comme les infos sur l’auteur, complètement inexistantes. Et oui, on ne s’improvise pas éditeur, pour cela il faut une certaine expérience, un certain talent une certaine classe.
Pour ce qui est de l’histoire, ça démarrait plutôt bien, mais c’est vite parti dans un délire aussi barré que les personnages qu’elle contient.
Je me suis donc lassée très vite, et le style très simple n’a rien fait pour m’accrocher davantage.
Je m’interroge sur le fait que cet auteur se soit tourné vers cette plateforme, a-t-il vu son manuscrit refusé par tous les éditeurs, et se venge en passant du côté obscur ?
Enfin je remercie tout de même Babelio, qui m’a permis de découvrir un anonyme qui devra persévérer et trouver un vrai éditeur s’il souhaite une seconde chance.
Un roman qui va vite tomber dans les oubliettes et que je n’aurai pas plaisir à promouvoir d’autant qu’il ne figurera pas dans les rayons de mes chers libraires.
Et oui chez Dealerdelignes SP ou pas c’est toujours sans langue de bois .
Pour info :

« Je me suis bien fait HÜ »… Il me semble qu’on dit plutôt : « j’ai été HÜ » ! 😆 Ok, je sors et je ne me ferais pas ce roman !
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Sinon je te l’envoie mais suis sûre que tu serais en colère et déçue 😂😂deux bonnes raisons de Hü hé
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